Parmentier Laurent
2/5
Première expérience avec notre enfant dans cette école, qui malheureusement est plutôt mauvaise.
L'histoire est simple: on a relevé et noté des faits de violence, chose qu'on a remonté aux parents en question, a l'amiable dans un premier temps.
Cependant ça n'a pas été pris au sérieux de la part des parents (d'après notre considération) car il y a eu récidive et non prise en compte des actions dont nous nous étions mis d'accord oralement.
Et puis on s'est dit que ce n'est pas notre rôle de faire l'éducation d'un autre enfant auprès des parents, logique, normal. Du coup, nous sommes passé par l'école pour résoudre ce problème, a différent niveaux. La solution était simple, séparer les deux enfants (changement de classe => facile, efficace, et accepté par notre enfant), ou du moins faire en sorte qu'ils soient séparés en classe et en périscolaire (constat, ce n'était pas le cas: on arrive ils jouent ensemble). Le problème de fond ? Un enfant de 3-4 ans dit au votre: "je vais t'enterrer chez toi sous la terre", "je vais venir chez toi tout casser". Ou encore frappe, pince au cou jusqu'à ne plus pouvoir respirer. On parle d'une dizaine de coups étalé sur l'année (sans compter les morsures de la crèche avec le même individu, mais a la crèche on ne sait pas dire si c'est de l'amour ou de la violence donc on l'avait accepté). Notre solution de désespoir : apprendre a notre enfant de pousser et se défendre (imaginez la honte pour en arriver là, 4 ans... Pas d'autres solutions pour rassurer et protéger mon enfant).
Lorsque nous avons demandé un rendez vous d'urgence pour en parler, on nous a fait comprendre que nous stigmatisons cet enfant, et qu'après tout ce sont des paroles d'enfants (oui a 4 ans on ne mesure pas la gravité de ses paroles). Une heure de discussion avec la directrice où on a du se défendre, comme si les parents et cet enfant faisant la violence était la victime de cette histoire. Pitoyable, dommage que c'était à l'oral, et que la scène n'a pas été filmé.
Bref, le fait de soulever un problème qui ne l'était pas pour eux, fait que nous étions problématiques, la grosse blague !
Retournement de situation, perte de temps, parents incompris. Forcément, il faut choisir : mener le combat ? Non, autant changer d'école, chose que nous avons fait! Dommage... pourtant nous avons fait en sorte de discuter, de remonter l'information a plusieurs reprises (oralement bien souvent malheureusement ça n'a aucune valeur, en même temps qui oserait écrire un courrier dès le début ? On espère que la situation s'améliore en discutant). Mais de base il y avait déjà un problème, on apprenait une majorité des mauvais actes par le biais de notre enfant (le soir même on demande si ça s'est bien passé ? Oui super. Le soir on fait le bain, surprise pourquoi tu as un bleu ici ? X m'a tapé.... Le lendemain on demande ce qui s'est passé : ah oui c'est vrai que ...) et des autres enfants (en discutant avec les parents). Partant de là, comment espérer la mise en place d'actions.
Je poste ce message pour faire savoir que ça existe (la violence, le manque de transparence). Que ça peut impacter un enfant négativement (se pose des questions, n'arrive pas a dormir, construit des peurs, se nourrit de violence pour s'imposer). Que des personnes ayant des responsabilités le minimise (après tout, c'est vous le problème), et doivent être tenus responsables si un jour il devait y avoir un drame.
On sait tous que les bases, ca s'apprend au plus jeune âge ! Si on ferme les yeux ça ne fera qu'empirer et ça sera encore plus compliqué à gérer.
De plus, comment ne pas s'étonner d'avoir une société avec de la violence si dès le plus jeune âge il n'y a aucune répression.
EDIT: assez rigolo de voir les derniers avis qui popup sur un intervalle de temps similaire (pour remonter la note). Peut être qu'il y a de l'amélioration ? Tant mieux ! C'est que ça bouge. Pour ceux qui doutent de la véracité de mon commentaire, renseignez vous sur le passé de l'ancienne directrice, et de l'institutrice resté 1an, petite section 2022.
